Je suis l'horizon. Viens me chercher si tu l'oses.

Konstantin Rabinovitch

La genèse

Lors de ma première écriture de la saga, en 2016-2017, Ciel de printemps est le dernier que j’ai commencé. J’avais déjà quelques idées derrière la tête, comme le fait que je voulais un personnage aux yeux verts et traiter de santé mentale, mais pour le reste, c’est venu un beau jour d’avril.

J’étais bloquée dans mon écriture de Ciel d’automne, car j’emmenais mes personnages dans un endroit qui ne me plaisait pas, et dont je n’arrivais pas à me dépêtrer. J’en ai parlé à une amie, et de fil en aiguille, je me suis rendu compte que j’avais envie de commencer une autre histoire. Il s’avère que je suis également allée voir les Gardiens de la Galaxie 2 avec elle, et que la bande-son de ce film m’a fait comme un flash. L’inspiration m’a frappé de plein fouet.

Pour rendre hommage à cette amie, en plus de l’inclure dans le livre, je lui ai demandé de m’aider à construire mon personnage principal. Konstantin est parti de là, puisque cette amie étudiait le russe comme troisième langue au lycée. Le reste s’est imposé à moi, et je me suis lancée.

Les personnages

J’ai une fascination pour le bleu depuis des années, et je me suis toujours dit que si un jour je me faisais une coloration un peu plus extravagante que le roux, j’opterais pour le bleu. Au lieu de cela, j’ai créé un personnage qui arbore sa chevelure bleutée avec une certaine fierté.

Konstantin se considère comme un minable, mais il est en même temps très fier de qui il est (ce qui est un sacré paradoxe, me direz-vous). Il ne reniera jamais sa langue natale, et il se pourrait même que vous trouviez des bouts de russe non traduits dans sa narration (ce qui est fait exprès, bien entendu). C’est un véritable charretier, et un grand inventeur d’expressions particulièrement farfelues (ce que j’adore faire moi aussi).

Sa façon de parler a été un réel défi pour moi, et pour être parfaitement honnête, j’ai toujours peur, quand je reprends la parole avec Konstantin, de ne pas réussir à retranscrire exactement ses pensées ou son langage. J’ai encore tendance à vouloir l’arranger un peu, ce qui, dans la bouche de notre russe national, sonne parfois faux.

Konstantin

Anniversaire : 1er février 1998

Nationalité : Russe

Orientation : bisexuel

Surnom : le Bubblegum, Kostia

Couleur préférée : le bleu foncé (le même que celui sur le drapeau de la Russie)

Aime : sa sœur, la Russie, le théâtre (russe, évidemment), Dostoïevski, le thé, Charles.

Déteste : son père, le fait d’être coincé en Irlande, l’eau et l’idée de nager, les fleurs

Contrairement à Konstantin, je savais beaucoup de choses sur Charles bien avant de lui donner vie dans son histoire. Je voulais un prénom vieillot, des boucles de mouton, et des yeux bien verts. Sa nationalité française m’a aussi frappée d’un seul coup, plus encore quand j’ai pris la décision que Konstantin soit russe. Pour cette histoire, je ne souhaitais pas d’Irlandais pur souche, mais deux personnes qui ont été « arrachées » plus ou moins violemment à leurs pays natals. Le fait qu’il soit breton a aussi augmenté mon attachement à ce personnage : bien que je n’y sois pas née, c’est ma région de cœur. Je me sens toujours chez moi quand je vais dans la région de Saint-Malo en vacances. La plage sur laquelle aime se promener Charles est la même que celle où je vais m’échouer lorsque j’y suis.

Charles est un personnage joyeux de par la musique qu’il écoute. Comme je l’ai dit dans la genèse, c’est en allant voir les Gardiens de la Galaxie 2 que j’ai eu l’idée de cette histoire. Je ne pouvais pas ne pas faire écouter de chansons des années 60-70 à un de ces personnages. La bande-son des Gardiens m’a d’ailleurs accompagné pendant toute l’écriture du roman, et elle a une importance toute particulière pour Charles. Il vit en musique, et il est même tombé amoureux en musique.

Charles, c’est aussi un de ces personnages dont j’ai adoré construire les liens familiaux, qui me sont venus au plein milieu du premier jet. Bien qu’il soit enfant unique, sa relation avec son cousin est incroyablement importante pour lui, et il a tendance à le considérer comme son petit frère, dont il faut prendre soin. Son oncle et sa tante sont, quant à eux, de véritables parents de substitutions, quand les siens ont démissionné de leur poste.

Charles, c’est aussi quelqu’un qui se laisse porter par son cœur, bien qu’on lui dise de ne pas le faire. Il ne veut pas se poser trop de questions, plus encore quand il est attiré par quelqu’un. Il a eu de nombreuses relations, plus ou moins longues, avant de rencontrer Konstantin, que ça soit avec des filles comme avec des garçons. C'est un personnage bien dans ses baskets en ce qui concerne sa sexualité, et il n’a pas du tout peur d’en parler.

Charles

Anniversaire : 1er janvier 1998

Nationalité : Française

Orientation : bisexuel

Couleur préférée : le vert

Surnom : la plante verte, Charlou

Aime : fumer comme un pompier, chanter Mister Blue Sky à tue-tête, son cousin, Konstantin, faire du vélo, ne pas se poser de questions.

Déteste : les gens qui jugent trop vite et qui mettent dans des boîtes, son père, les fleurs

J'espère que vous avez désormais envie d'en savoir un peu plus sur mes personnages. Pour acheter le livre, c'est par là !

Résumé : 

Konstantin est russe et fier de l’être. Coincé en Irlande du Nord à cause du travail de son père, il subit plus qu’il ne vit sa vie. La seule chose qui le fait avancer est la perceptive de retourner au pays, une fois son diplôme en poche.

Charles est un mec au prénom vieillot, aux grands yeux verts et à l’accent français à couper au couteau. Avec ses frasques et son insolence, il n’espère qu’une chose : se fondre enfin dans la masse.

Et le choc des cultures, inévitable, se fait sous un ciel empli de fleurs, symbole suprême du printemps.

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