L’univers des Cieux est né dans ma tête en 2016. Pendant cette période, j’étais fascinée par les militaires et je passais mon temps à écrire des histoires courtes sur eux. Ciel d’été, ma nouvelle idée, devait raconter l’histoire de deux garçons qui se rencontraient au lycée, d’amour silencieux et d’engagement dans l’armée. La nouvelle devait se finir avec un personnage regardant le ciel au moment de mourir, et qui pensait aux yeux de son ami, lui aussi mort.
Mais, en écrivant, quelque chose a changé.
Je me suis laissée porter par mes personnages. Ils m’ont dévoilé leurs goûts, leurs émotions, leur histoire. Celle-ci a pris une direction inattendue, plus douce, plus vivante. Et peu à peu, j’ai abandonné la fin tragique que je leur avais promise.
C’est en partageant Ciel d’été sur Wattpad qu’une lectrice m’a demandé : Et les autres saisons ?
Cette simple question a tout déclenché. J’ai dit oui.
Et les Cieux sont nés.
Je connaissais vaguement le principe des univers interconnectés, sans jamais avoir imaginé en créer un moi-même.
Mais très vite, j’y ai pris goût : faire intervenir un personnage dans l’histoire d’un autre, tisser des relations entre des personnes qui n’auraient jamais dû se croiser, montrer des vies différentes mais liées… tout cela m’a beaucoup plu.
Aujourd’hui, cet univers compte six romans terminés, chacun avec son ambiance et son couple, mais tous reliés par un fil invisible, représenté par le ciel.
Dans sa première version, les Cieux se déroulaient au Japon. À l’époque, je baignais dans l’univers des mangas. Mais mes recherches étaient superficielles, et sans le vouloir, je racontais de manière maladroite la culture d’un pays que je ne connaissais pas assez. Une lectrice m’a fait une remarque pertinente, justifiée, qui m’a poussée à tout réécrire.
Sur le moment, c’était effrayant.
Avec le recul, c’était la meilleure décision que je pouvais prendre.
J’ai donc cherché un nouveau pays. Je refusais les États-Unis, et la France ne m’était pas possible, à cause de mes scénarios. Alors, j’ai exploré d’autres possibilités… et j’ai choisi l’Irlande du Nord.
Un pays que j’aime profondément, même si je n’ai pas encore eu la chance de le visiter. Grâce à une amie installée à Belfast, j’ai découvert la ville à travers ses photos et son quotidien.
La réécriture a été un défi : comprendre le système scolaire nord-irlandais (très différent du reste du Royaume-Uni), adapter chaque niveau, vérifier chaque terme… Pour vous éviter de vous y perdre, j’ai ajouté des notes de bas de page qui donnent l’équivalent français quand c’est possible.
Quand j’ai réalisé que les Cieux pouvaient former un véritable univers étendu, une question s’est imposée : comment présenter cela à une maison d’édition ?
Des romans de 200 000 mots.
Des tomes qui se suivent… sans vraiment se suivre.
Des personnages qui reviennent.
Des timelines imbriquées.
J’ai essayé avec plusieurs maisons. J’ai essuyé quelques refus, dont certains un peu durs à avaler. Et j’ai compris une chose essentielle : si je voulais que mes personnages quittent Internet pour exister en papier, il fallait que je m’en charge moi-même.
Alors je l’ai fait.
Je me suis professionnalisée (grâce à mon diplôme, et à mes compétences apprises sur le tas).
Et petit à petit, les Cieux ont pris leur envol.
Bien que mes histoires soient toutes indépendantes, elles ont tout de même une chronologie qui leur est propre et un ordre de lecture que je conseille (vous n’êtes pas du tout obligé de le suivre). Les petits nuages représente le degré de scènes à caractère sexuel dans l’histoire.

Résumé : Konstantin est russe et fier de l’être. Coincé en Irlande du Nord à cause du travail de son père, il subit plus qu’il ne vit sa vie. La seule chose qui le fait avancer est la perceptive de retourner au pays, une fois son diplôme en poche.
Charles est un mec au prénom vieillot, aux grands yeux verts et à l’accent français à couper au couteau. Avec ses frasques et son insolence, il n’espère qu’une chose : se fondre enfin dans la masse.
Et le choc des cultures, inévitable, se fait sous un ciel empli de fleurs, symbole suprême du printemps.
TW : Drogue, violence familiale (physique et psychologique), psychophobie, biphobie/homophobie, suicide (simple mention), PTSD (symptôme de stress post-traumatique)
Chronologie : avril 2015 à février 2016
Place dans l’ordre de lecture : 1
☁️
Résumé : Eliot aime le ciel plus que n’importe quelle autre chose sur cette planète. S’il le pouvait, il abandonnerait le monde terrestre pour celui du ciel, laissant ces êtres humains inintéressants derrière lui. Mais que se passerait-il s’il se décidait à baisser les yeux, même pour quelques secondes ?
Valentin est le garçon le plus dynamique qui soit. Les pieds sur Terre, son quotidien est composé de tranches de rire avec ses camardes, d’insolence et de course. Mais derrière cette apparente vie ne se cacherait-il pas des secrets moins colorés ?
TW : suicide, mutilation, dépression, homophobie, sang et à plus moindre mesure harcèlement scolaire et racisme
Chronologie : juin 2016 à avril 2017
Place dans l’ordre de lecture : 2
☁️


Résumé : Rio ne vit que pour une seule chose : le football. Courant après les ballons depuis sa plus tendre enfance, il court surtout après son rêve, celui de devenir joueur professionnel. Adulé par la moitié de son école, il porte fièrement son étiquette de joueur vedette.
Miho, son meilleur ami, est son parfait miroir. Se connaissant depuis l’enfance, d’abord rivaux puis coéquipiers, les deux jeunes hommes sont comme un seul être sur le terrain vert.
Les deux doigts de la main, les deux faces d’une même pièce, les surnoms pleuvent sur ceux qui semblent tout savoir l’un de l’autre. Mais la réalité les rattrape, tout comme les mensonges.
Lorsque l’automne arrive, en amenant avec lui la rentrée en dernière année et le début d’une nouvelle saison de football, les feuilles tombent, tout comme les masques.
TW : Homophobie/Biphobie/Acephobie et plus spécifiquement dans le milieu du sport, validisme, mention de mort et de cancer et harcèlement scolaire
Chronologie : octobre 2016 à juillet 2017
Place dans l’ordre de lecture : 3
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Résumé : Curtis est un con depuis qu’il a dix ans. Trahissant son meilleur ami pour intégrer le groupe des enfants populaires, il a tout fait pour rentrer dans les cases que lui impose la société, quitte à nier sa propre identité. Mais bien malgré lui, il a appris qu’un triangle ne peut pas subitement se transformer en carré, même par la force de sa volonté. Il est ainsi considéré comme un méchant par son entourage, et il va tout tenter pour redorer cette image.
Samuel semble être le garçon parfait. Joueur de football, parfait gentleman avec les filles, il cache pourtant un sombre secret. A cause de son attirance pour d’autres garçons, et en particulier ceux de son équipe, il se déteste du plus profond de son être. Lui aussi, c’est un triangle qui veut devenir un carré. Et lui aussi, c’est le méchant d’une histoire. Tout ce qu’il espère, c’est qu’un jour, il aura le rôle du gentil.
TW : Biphobie intériorisée, racisme intériorisé, violence physique à caractère homophobe. Ce livre contient également plusieurs scènes à caractère sexuel.
Chronologie : décembre 2016 à septembre 2017
Place dans l’ordre de lecture : 4
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Résumé : Coby a deux vies : le jour, il est vétérinaire dans une clinique à Belfast, prenant soin des chiens, des chats et des serpents de ses clients. La nuit, il devient Caliban, rôdeur de son état, partant à la découvertes des îles de Celestia Islands, le jeu en ligne sur lequel il passe de nombreuses heures afin de se décharger du stress apporté par son travail et surtout sa collègue infernale. Là, il fait la connaissance de Riviosa, une ninja aux cheveux violets, qui l’entraine à la poursuite d’armes et armures fantastiques. Au détour de quelques conversations, Coby se rend compte que dans la vie, il n’y a pas que l’habit ne fait pas le personnage de jeux vidéos. Loin de là…
Chronologie : 2024
Place dans l’ordre de lecture : 5
Résumé : Hyppolyte est en passe de devenir docteur en astrophysique. Étudiant à l’université d’Oxford depuis plus de neuf ans, il ne sait que faire de sa vie une fois le titre obtenu. Du fond de son bureau, entouré de livres et de théories invérifiables, il ne sait plus où sont les étoiles qui symbolisent son rêve d’enfant.
Yahiko est un écrivain reconnu dans le monde de la fantasy. Avec ses mots, il imagine mille et une histoires à ses personnages hauts en couleur, mettant en péril leur vie et rencontrant le grand amour. Mais quand son nouveau roman se fait attendre et que ses fans s’impatientent, son imagination l’abandonne, le laissant démuni face à son écran blanc.
Et si, pour retrouver ce qu’ils ont perdu, les deux jeunes hommes devaient simplement se retrouver…tout court ?
Chronologie : 2027
Place dans l’ordre de lecture : 6
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À l’heure où j’écris ces lignes, en novembre 2023, je suis en train de finaliser la réédition de Ciel d’automne et Ciel d’hiver, pour qu’ils soient assortis à leurs camarades avec des illustrations de partout. Je n’ai pas écrit depuis longtemps, et ça commence à me manquer : j’ai quelques idées pour une histoire prévue dans mon programme, et mes deux “tome 2” me regardent de travers.
Ce qui est prévu au programme :
Saisons : Les tomes deux de chaque saison. Si Ciel estival et hivernal sont déjà bien entamés, je n’ai pas encore posé un mot sur Ciel printanier (à cause de la guerre en Ukraine) et automnal (par manque d’idée). Je compte les faire sortir tous les quatre en reliés, parce que j’ai tendance à parfois oublier que les Cieux est un univers étendu et à me tromper dans des chronologies.
Histoires secondaires : Tout d’abord, j’ai Ciel de bouquet, qui met en avant un couple hétéro (pour une fois). J’ai déjà l’idée de la scruter, et j’aimerais en faire quelque chose de très réfléchi, tout en en profitant pour faire une réécriture d’un spin-off rédigé il y a quelques années et qui en a grand besoin. Comme ses camarades, il aura le droit à un relié et il se placera juste après Ciel de RPG.
Ensuite, j’ai Ciel de trèfles, qui met en avant un couple de femmes. Je ne parviens pas encore à l’écrire parce que je n’arrive pas à me remettre dans la tête d’adolescentes, ce que je ne suis plus depuis quelque temps maintenant. Pourtant, les deux jeunes femmes viennent souvent frapper à ma porte avec de nouvelles idées que je note bien précieusement.